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Résumé
Il aura suffi d’un simple appel pour que la magie opère. C’était un 6 juin au matin. Mes paroles ont su lui plaire. Quelques jours plus tard, elle m’attendait sur le quai de la gare. À mes pieds, ma valise et ma guitare. Je me souviens encore de son regard. À cet instant, elle avait fait le pari de me faire aimer Paris. Depuis ce jour-là, ma Parisienne est devenue ma muse, alors avec mes jeux de mots et de sonorités, je m’amuse. Comme elle est professeur de français, parfois elle me corrige, et moi j’aime ça…
Aujourd’hui, je parle au présent pour raconter ce qui s’est passé et j’emploie le passé pour parler de ce qui fut un présent. Et si le passé se confond avec le présent, c’est qu’il y a un début à notre histoire, mais pas de fin. Elle a gagné son pari, j’aime Paris. Mais j’ai besoin d’espace, d’air pur et de sérénité. Bien souvent, je l’ai invité à faire une pause et avec ma prose, je lui ai vanté cette vie loin des contraintes de la ville. Longtemps, j’ai fait le pari qu’elle me suivrait, mais Paris, à ses yeux, c’est capital.
Depuis, près de la Loire je me mets en scène et je chante notre histoire. Je raconte que je connais des romans-fleuves qui, un beau jour, se sont noyés, car ils n’avaient pas d’autre horizon que le bout de l’endroit où ils sont nés.
Ce recueil commence par la chanson "je suis accro", c’est le début de la diction. J’y parle de mes instants de bonheur, de mes coups de cœur, de mes coups de gueule, de mes doutes, de mes états dames qui me font mâle, de mon vague à l’âme. Parfois, tout est vague. Oui ! Je divague, car dans le fond tout est vague et je m’interroge : Paris et ma Parisienne ou ma province. Ma vie sera sans elle, mais ne sera pas sans ailes puisque j’ai décidé de prendre mon envol et d’épouser ma liberté. Ainsi libéré de toutes attentes, je n’aime que mieux ma Parisienne. C’est ainsi que chaque soir, des heures durant, je refais à ma façon la ligne Blois-Paris. Chaque soir est un autre 6 juin.
Appellation incontrôlée (extrait)
Je suis ton appellation incontrôlée,
Grâce à toi ma fleur sauvage j’ai du bouquet.
J’ai de la cuisse depuis que je prends mon pied,
Je suis ton breuvage, ta boisson préférée
Car il faut boire le vin quand il est tiré.
Je suis ton appellation incontrôlée,
J’en appelle à tous tes sens pour m’apprécier
Car j’ai pris de la bouteille si tu savais.
Depuis j’écris en vers pour te courtiser
Et de mon parfum, je voudrais t’enivrer.
Ils se sont épris (extrait)
Sous le ciel de Paris,
Faut-il ’il m’en souvienne,
Lorsque passe le temps,
Les amours ne reviennent.
Apollinaire savait
Ce que veut dire la peine
Quand deux être face à face
Ne sav’ plus dire je t’aime.
Ma lécheuse de vitrines (extrait)
Ma lécheuse de vitrines,
Ma beauté, ma divine,
Je te sens, j’te devine.
T’as besoin d’aventure.
Planquez les devantures !
C’est quand la fermeture,
J’crains fort pour mes chaussures.
Ma lécheuse de vitrines,
Ma star de magazine,
Qu’est-ce que t’emmagasine
Comm’ robes, comm’ ceintures,
Sans compter les chaussures,
Les soutifs très nature.
J'aime tes seins je t'assure.
De Montand (extrait)
De Montand, Yves chantait
Si bien : j’aime t’embrasser
Et son amour pour Simone
Ne pouvait pas Signoret.
Tandis que Georges voulait
Bien mourir pour des idées
Mais de mort lente, elle est bonne
L’idée, fallait y penser.
Pendant que Léo Ferré
Chantait Franco la muerte,
Pour parler du glas qui sonne
Et d’une Espagne indignée,
Jacques passait ses soirées,
Chez la Montalant , bourré ,
Montrant son cul aux personnes
Qui s’étaient embourgeoisées.
Il est trois heures du matin (extrait)
Il est trois heures du matin
Et le virus m’a atteint.
J’suis seul devant mon écran
Et le visuelle’ ment
Et il ment tellement bien
Que l’on croit être quelqu’un.
Mais bon sang où est l’humain,
Celui qui ne calcule pas
Et qui aime comme ça ?
Je redoublerai un jour (extrait
Enfant, je redoublais,
Je redoublais tout l’temps,
D’amour pour ma maîtresse
Qui avait de jolies…
Je vous le confesse.
Qui avait de beaux yeux
Comm’ toutes les maîtresses.
J’n’étais pas assez vieux
Pour qu’elle s’intéresse
À un p’tit morveux.
Je faisais des bêtises,
Pour qu’enfin elle me dise
Tu restes à la récré,
Pour copier ta leçon.
Mon Dieu comm’ c’était bon.
Un ciel de traîne (extrait)
Sais-tu qu’un ciel de traîne
C’n’est pas un ciel fainéant,
Il prend juste la peine
D’observer tous ces gens
Qui cherchent tout le temps
Une bonn’ place au soleil,
Alors qu’avec leur cœur
Jamais ils n’s’émerveillent.
Sais-tu qu’un ciel de traîne
Vers’ des larmes souvent,
Parce qu’il a de la peine
En voyant qu’tout fou l’camp.
On pollue tous nos champs,
Il n’ya mêm’ plus d’abeilles,
Dans c’monde qui est un leurre
Où rien n’est plus pareil.
T'as un truc (extrait)
Un jour, tu es passée par là,
Sur un chemin que je ne connaissais pas.
Mais le hasard, moi, je n’y crois pas,
C’est la vie qui a voulu ça.
On a beau se regarder dans un miroir,
Il y a des choses qu’on ne voit pas,
Mais qu’un autre que soi,
Découvre dès la première fois.
Tu me donnes de l’importance.
Je suis devenu une évidence.
Grâce à toi, ma vie a un sens,
Mon Dieu comme c’est intense.
Je ne crains plus le soir,
Demain le jour se lèvera
Et tu seras là, là devant moi,
Je n’aurai plus qu’à tendre les bras.
La belle émoticône (extrait)
Bien loin de « Allons voir mignonne »
Que Pierre de Ronsard me pardonne,
D’la poésie on s’en tamponne.
Le selfie, y’a qu’ça qui fonctionne,
On est à l’époqu’ d’Amazon.
Avec des Si (extrait)
Avec des Si
Si tu es d’accord,
Un « La », un « Mi »
Pour faire un accord,
On pourrait mettre Paris
En bouteille
Et boire entre amis,
Encore et encore.
Avec des Si
Pour être en accord
Le « La », le « Mi »
Au corps à corps,
On pourrait mettre Paris
En bouteille.
Danser toute la nuit
Avec Belphégor.
Refrain :
Paris a pris de la bouteille
Et moi, j’ai fait le pari
Que même sans un Si
Ma vie serait ainsi.
J’ai passé un accord
Avec ma propre vie
Je resterai fidèle
À cette mélodie.
Chanson dans tous ses états (extrait)
Chanson dans tous ses états…
Dame, ça va de soit.
Chanson pour corde sensible
Avec mon cœur compatible.
Chanson qui trotte dans ma tête,
Venue d’une autre planète.
Chanson d’auteur-interprète,
Certains me disent poète.
Chanson trop sentimentale
Que j’en perds les pédales.
Chanson plutôt engagée
Pour notre amour partagé.
Souris ça soulage (extrait)
J’ai vu son visage,
Serait-ce un mirage ?
J’ai vu son sourire,
Qu’est-ce que ça soulage
De voir âme qui vive,
Un’ femme expressive,
Quel que soit son âge.
Comm’ l’amour en cage,
D’elle, il se dégage
L’envie de conquérir
Les cœurs les plus sages,
D’atteindre une rive
Où les âmes qui vivent
Ont tourné la page